Être une femme dans la société actuelle reste, comme on le sait tous, une lutte au quotidien, malgré les quelques progrès qui ont pu être faits au cours de l'histoire, et ce quelle que soit la vie que l'on mène. Et comme si l'oppression constante que l'on subit n'était pas assez lourde à porter, on nous somme de nous taire, on nous infantilise, discrédite, ou pire : parle à notre place.
Il est bien trop fréquent de voir un homme parler pour une femme, un-e valide parler pour un-e non valide, un-e blanc-he pour une personne racisée. C'est toxique, étouffant, et ça ne fait en aucun cas avancer le schmilblick. Il est important de donner la parole aux concerné-e-s, relayer, écouter, et apprendre.
C'est ce pourquoi j'ai lancé cette rubrique " Brugmansia ''.
Qu'est ce que ce qu'une Brugmansia ? C'est le nom d'une plante d'apparence douce et bienveillante, mais qui saura se défendre si besoin il est, avec son effet hypnotique qui rend aussi docile qu'un petit chien, paraît il.
Pour moi, cette référence renvoie relativement bien à la femme, qui d'une façon beaucoup plus large est capable de bien plus que ce que la société attend d'elle et lui inculque.
Cette rubrique a été créée pour laisser la parole aux concernées, celles qui ont des choses à dire et à nous apprendre. Alors on se tait, et on écoute.
Aujourd'hui, on se cale bien à l'aise dans son fauteuil et on laisse la place à l'intervenante à l'honneur : Alderaan, qui nous parle de sa condition de travailleuse du sexe.
Cet article sera aussi agrémenté de photos d'Alderaan prises par une autre femme que vous connaissez déjà sûrement : Sand Cactaceae, dont vous pouvez retrouver le travail ici sur son Cargocollective. Et si vous voulez en savoir un peu plus sur elle, elle se trouve sur Twitter (j'en profite pour lui envoyer des coeurs).